d194 | Result |
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1 |
Null & Void, par 0, du black metal dépressif cristallin et mélodique pour la plainte éternelle d'un corbeau dans la tempête. |
2 |
Peacock Black, par 3rd Ear Expérience, du stoner rock instrumental et psychédélique, transe groovy au cœur de la folie. |
3 |
S/T, par 5ive. Du drone speed/heavy doom instrumental, tempête de goudron en fusion pour une débauche de son hallucinée et macabre. |
4 |
Diminution, par Leila Abdul-Rauf, un jazz de chambre lunaire, profond et unique pour des forêts hantées par des fantômes vides. |
5 |
Hexerei im zwielicht der finsternis, par Aghast, une messe noire dark ambient aux accents de sorcellerie menée par la voix spectrale d'une incantatrice droite venue des forêts limbiques. |
6 |
Mei-Jyu, par Alio Die et Jack or Jive, ambient ritualiste pour clairières, sources et fantômes. |
7 |
Leviathan, par Alt236, de l’ambient-synth plein de vapeurs et de mystères, pour s’enfoncer dans les dimensions. |
8 |
White Hoarhound, par Alunah, un stoner doom metal à chant féminin scandé, celtique et druidique, une énergie entièrement dédiée à la forêt. |
9 |
Mass III, par Amenra, le plus millevalien des albums de post-hardcore, une litanie rituelle au Dieu-Corbeau jusqu’aux bords de l’inconscience. |
10 |
Mass V, par Amenra, post-hardcore incantatoire scandé en l'honneur du Dieu-Corbeau. |
11 |
Ancient Lights, par Ancient Lights, du stoner-drone mélodique des plus ritualistes pour une enfoncée enfumée dans les forêts limbiques. |
12 |
Warrior, par Anilah, du chant féminin rituel et tribal inspiré des cultures natives d'Amérique du Nord. Apaisant et hypnotique. |
13 |
Planetary Confinement, par Antimatter. Jamais album acoustique au chant clair n'aura sonné si grave et si beau à la fois. Notre âme solitaire dans un monde laissé à l'abandon. |
14 |
Anticosmos, par Arckanum, du black métal païen, forestier, primitiviste et doom pour répondre présent à l’appel animal. |
15 |
La Masquerade Infernale, par Arcturus, du métal avant-gardiste aux croisement entre black metal à chant clair, dark folk et rock progressif, porté par un chant clair en proie au délire grandiloquent, convent de sorciers, millénaire détraqué, nef des fous. |
16 |
Alunar, par Aureole, du black metal spatial instrumental pour châteaux abandonnés dans le vide. |
17 |
Arrow and Orb, par Bad Braids, un chant féminin folk, intime et wiccan. |
18 |
S/T, par Bardo Pond, la messe mescal-folk et psyché-drone la plus triste et la plus intronaute de tous les temps marquée par un chant féminin flottant au-dessus d'un océan de drogue. |
19 |
Ancestral Star, par Barn Owl, de l’americana-drone des plus psychédéliques, pour un égarement lumineux dans les strates du monde. |
20 |
V, par Barn Owl, du drone ambient psychédélique comme une ruine à fleur de peau qui cache des éveils de fantômes en extase. |
21 |
Lost in the glare, par Barn Owl, l’étrangeté d’un monde qui se dissout dans le psyché-drone cristallin. |
22 |
Fréquence Néant, par Baron Oufo, entre dark-ambient, drone et musique minimaliste, voyage au bout de la nuit, voyage au bout de la ruine, voyage au bout de sa vie. |
23 |
Ardor, par Big Brave, un post-hardcore aux drones aussi profonds que mélodiques, avec un chant féminin rituel et poignant, pour se traîner jusqu’au bout de la nuit. |
24 |
Tales of the Night Forest, par Black Hill & Silent Land, du post-rock sur la beauté et le mystère des grands espaces. |
25 |
Summon, par Bloody Panda, messe noire, lyrique et drone, au pinacle de la nuit. |
26 |
We are, we were and we will have been, par Bong, drone-ambient à sitar, englobant, rassurant, hypnotique, qui resserre son emprise de plus en plus doucement. |
27 |
Beyond Ancient Space, par Bong, du psyché-drone ritualiste à sitar, cosmique, cultiste, massif, exotique, un Grand Ancien qui se mord la queue. |
28 |
Feedbacker, par Boris, l’album de drone le plus larsenisé, le plus mélancolique et mélodique de tous les temps, pour une apocalypse blanche |
29 |
Altar, par Boris & SunnO))), le meilleur du drone, de la noise et de l'americana pour une transe rituelle et mélodique, entre climax de pyramide maudite et prières apaisées |
30 |
We are falling, par By The Spirits, du dark folk à la fois désenchanté, majestueux et presque martial, qui se perd dans les tréfonds de la forêt pour émettre le triste constat de la déchéance humaine. |
31 |
Passion Rift, par Chowder, du doom metal progressif et instrumental, pour excursions lovecraftiennes en carton-pâte et cauchemars psychédéliques. |
32 |
La Cassette Noire, par Clair-Obscur, l'un des cauchemars les plus dérangeants de ma collection. |
33 |
Autumn, par Cold World, une grande fresque de black métal dépressif et cristallin à chant clair, jamais le désespoir n’a été aussi beau et tentan |
34 |
Salvation, par Cult of Luna, un chef-d'oeuvre du post-hardcore, hurlant, introspectif, mélodique, répétitif, infini, révolté, apaisé, marin, souterrain, un rituel de souffrance et d'extase devant la beauté du monde qui meurt. |
35 |
Aleph At Hallucinatory Mountain, par Current 93, du rock / americana / dark folk au chant hypnotique et rêveur pour un enfoncement ésotérique et circulaire dans un monde occulte et alchimique très personnel. |
36 |
Cantus, Descant, par Sarah Davachi. Une messe forestière magnifiée par des orgues éthérés. |
37 |
Malkhut, par Dédale(s), un bourbier de dark ambient bruitiste et texturé, qui s'enfonce dans des territoires de plus en plus ténébreux, humides, caverneux, utérins, vers un abandon de soi et une transe horla habitées de gargouillis, de grognements et de chauves-souris toutes de malignité tressées. |
38 |
Une belle journée, par Nicolas Dick, de l'ambient riches en nappes, en bourdons et en élégies, un long assouplissement d'un seul et même monde dans son dernier soupir. |
39 |
A Night in the Woods, par Dino Van Bedt, post-americana sans paroles, avec drone et field recordings, une traversée séminale et ténébreuse de la forêt de Millevaux. Composé spécialement pour Millevaux ! |
40 |
Marijuana, par Dope Smoker, du stoner rock sous substances et influences sabbathiques, lourd, enfumé, dédaigneux et baveux. |
41 |
Forest Echo, par Doron, un dark ambient tout en drones et en bruits blancs, peinture de la désolation sauvage. |
42 |
Drowning Horse, par Drowning Horse, du sludge doom psyché caverneux et incantatoire, au fin fond de la terre avec Shub-Niggurath. |
43 |
The Sachem’s Tale par Dzö-nga, du folk black metal inspiré du folklore amerindien (tribu des algonquins) alternant chant féminin éthéré et hurlé : la fragilité et la sauvagerie de la nature en plein conflit. |
44 |
A Bureaucratic Desire For Extra Capsular Extraction, par Earth, les tout premiers élans du drone, massif, répétitif, lysergique, chthonien. |
45 |
Hex Or Printing In The Infernal Method, par Earth (americana dronisante et instrumentale pour western sous acide) |
46 |
Primitive and Deadly, par Earth, americana-psyché-drone, aventure sous mescal dans une nature hallucinée. |
47 |
Rutsu No Hoyo, par Empusae (dark ambient ritualiste) |
48 |
Sphere from the woods, par Empusae, de l'ambient ritualiste pour un parcours animiste dans la forêt des rêves perdus. |
49 |
Des veines à l'eau creuse, par Enord, un dark-ambient drone avec des cuivres rituels, mantras caverneux et prières insectoïdes, marécageux et incantatoire. |
50 |
Hydra Lernaïa, par Eryn Non Dae, du death-metal sludge progressif, la lourdeur et la complexité incarnée, pour une ultime et respectueuse démolition du corps, du monde et de l'esprit avant la fin des travaux |
51 |
The Maniacal Vale, par Esoteric, du doom metal avec chant caverneux et guitares cristallines, un cycle interminable de réincarnations morbides et sublimées. |
52 |
Embrace The Emptiness, par Evoken, du funeral doom metal monolithique, aussi rêche que cristallin, une mise en matière du désespoir. |
53 |
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54 |
Aokigahara, par Flowers for Bodysnatchers, dark ambient forestier à pianos fragiles. |
55 |
Frjee feather EP, par Forest Swords, un post-rock dub psyché et mazouté à souhait ! |
56 |
Springtime Depression, par Forgotten Tomb, la perle noire du black métal dépressif et mélodique pour une excursion cauchemardesque en forêt vers cette maison abandonnée où l’on pourra tranquillement se livrer au suicide. |
57 |
The Divine Punishment, par Diamanda Galas, l’incantation sorcière à son pinacle. |
58 |
Violet Dreams, par John Gallow, du heavy doom metal aux relents très seventies, aussi sabbathique dans les riffs que dans la voix, pour tous ceux qui rêvent de messes noires, d'horreur gothique et de sword and sorcery sans le chant rauque qui va presque toujours avec. |
59 |
Ventre, par G-Nox, entre dark ambient, noise et musique concrète, le son humide des profondeurs intestines et sans âge. |
60 |
Pentagon Black, par Goliath Bird Eater, du psyché-drone ritualiste assez facile d'écoute, une forêt de boucles en l'honneur de déités sourdes, aveugles et arachnoïdes. |
61 |
Doomsdayer's Holiday, par Grails, du post-rock oriental, psyché et dronisant, tantôt mélodique, tantôt sombre, tantras d'anciens temples profanés par les racines. |
62 |
Ashen Blood, par Green Druid, du stoner doom bien old school, incantatoire, fumeux et métallique pour des messes noires et des épopées hallucinogènes. |
63 |
Dead in the woods, par Grey Daturas, du stoner/sludge bruitiste, instrumental et chamanique, lourd, lent, rotatif, fuzzy, décérébré, jouissif, planant |
64 |
From Mars to Sirius, par Gojira, du death metal moderne, épique et tellurique, une matière lourde, noire, blanche et cosmique qui vient tout écraser sur son passage. Avec majesté. |
65 |
Fallow Fields, par Harrow, au croisement entre Ennio Morriconne, le post-rock et le folk black metal, une épopée mélodique et lointaine. |
66 |
Lashing the Rye, par Harvestman, americana dépressive, sur la superstition paysanne et la grandeur des espaces confinés. |
67 |
In a dark tongue, par Harvestman, un manifeste space folk et psyché-drone, aboutissement extra-dimensionnel d’un rituel forestier. |
68 |
Trinity, par Harvestman. Du folk psychédélique sans parole au cœur des labyrinthes de la forêt et de l’âme. |
69 |
S/T, par HKY, un post-hardcore lourd, noir, spatial, à fleur de peau : tristesse, abysse et goudron. |
70 |
Cursus Impasse The Pendlomic Vows, par Howls of Ebb, du post-death metal occulte, technique, varié en n'oubliant jamais de rester tendu, pour sabbats horlas déchaînés et massacres au fond des bois où l'on glisse sur les intestins répandus. |
71 |
Open the Gates of Shambhala, par Huata, du stoner / doom / sludgecore / noise, pour une messe noire fumeuse et baveuse avec des tripes, de la drogue, du sexe et des morts-vivants |
72 |
Hugging the Earth, par Hugging, drone strident avec des infra-ondes de cordes, vaste caverne de cauchemars étroits. |
73 |
Fragment of Sirens, par Icos, du post-hardcore dans la plus grande tension entre lourdeur et mélodie, une âme en peine qui remonte de terre à n'en plus finir. |
74 |
Heart Ache & Dethroned, par Jesu, du post-indus halluciné et déchirant, pour un parcours au coeur d'une vie désespérée. |
75 |
Jex Thoth, par Jex Thoth, du stoner doom metal à chant féminin incantatoire, fumeux, charnel et entêtant, une messe de la fertilité. |
76 |
Duchy Rogowca, par Janusz Jurga, de l’ambient techno qui fait amplement référence aux sons de la forêt et au folklore rural le plus angoissant et hypnot |
77 |
Lost Chants / Last Chance, par Kandodo McBrain, un morceau de bravoure total en matière de rock psychédélique / acid western instrumental, la plus lysergique des soupes primitives. |
78 |
Time and Space, par Kaosmos, piano au fur et à mesure augmenté de réverb pour la traversée de la désolation. |
79 |
Chaos is my name, par Khlyst, du drone avec un chant féminin qui navigue entre l'extrême du rauque, du cri et du chuchotement, de la sorcellerie faite musiqu |
80 |
Created in the image of suffering, par King of Woman, un stoner doom avec un chant féminin incantatoire et hypnotique pour une chevauchée épique et rituelle à travers les bois. |
81 |
Terraformer, par Knut, du post-hardcore post-apocalyptique de bunker, aussi lointain et noisy que superbement produit et évocateur. Une dystopie en noir et blanc. Un trip aseptisé qui vous emporte trop loin dans les coursives, avec des compagnons seulement à moitié réels. |
82 |
Hyperion, par Krallice, un black metal spatial et instrumental, lumineux, intense et habité. |
83 |
La Violette Epineuse, un mélange de dark synth et de post-punk avec un chant féminin en français hanté, pour des cauchemars intimes au coeur d’une forêt qui nous renvoie dos à dos avec nos obsessions |
84 |
Lisieux, par Lisieux, du néo-folk, une guitare entêtante, un chant féminin vaporeux, la forêt qui se referme sur elle. Bienveillante... ou non |
85 |
Water’s Ruins par Loki Fun Lilith, du dark ambiant noisy, inondé dans une cave sous un marais sous un arbre sous une voix d’outre-tombe |
86 |
Gramarye, par Lotus Thief, un album mélangeant musique métal cristalline et chant féminin heavenly incantatoire : une ancienne messe païenne. |
87 |
Deeper Woods, par Sarah Louise, du psych-folk d’une belle intensité, une expédition au cœur de la forêt en compagnies des dames qui l’habiten |
88 |
Cast of Mind, par Kali Malone. Un drone extatique, un orgue endormi qui vous rêves à travers des tunnels de branchages interminables. |
89 |
Mare Decendrii, par Mamiffer, du piano / ambient / post-rock / noise à chant désincarné pour une mise en lumière de la désolation. |
90 |
Be all and end all, par Manes, du death-rock / trip-hop glacé et souterrain, au fin fond des cavernes intimes et peuplées de nos fantômes les plus glacés et promiscuitair |
91 |
Landscape of Descent, par David D. McIntire, du drone ambient entre caverne, pluie et bois, la musique intime de la forêt. |
92 |
VII Warmth Within Endless Emptiness, par Melanohelios, du dark ambient facile d’écoute, à la fois planant et glacé, humide et spectral. |
93 |
Sleeper, par Daniel Menche, un drone fait de bourdonnement et de résonnance, mélodique et sombre pour se faire happer par un voyage nocturne |
94 |
Morphogenesis, par Mind Necrosis Factor, electro-ambient oriental, voyage exotique au cœur de l'emprise. |
95 |
Parasignosis, par Mitochondrion, du post-death metal occulte, rapide, technique, enfumé et caverneux, pour des lendemains de messe noire qui dégénèrent en avènement d'Entités Mythologiques. |
96 |
Dioxydes, par Mlada Fronta, entre électro minimaliste et post-indus, une excursion hypnotique dans les cités et contrées fantômes désolées où toute vie a abdiqué |
97 |
Below, par Monachus, un post-hardcore bien lourd et psychédélique, pour des cultes aux dieux-lianes et à leurs potions révélatrices des forêts inférieures. |
98 |
Dead Men Tell No Tales, par Monarch, entre drone, extreme doom et sludgecore, une sorcière en proie à la possession, d'une lenteur à vous démembrer. Ne s'arrêtant que le temps d'un murmure de folie. |
99 |
Never Forever, par Monarch, du drone-sludgecore assagi, toujours aussi pesant dans les instrus mais marqué par un chant féminin tour à tour éthéré et désespéré, une incantation de sorcellerie qui éventre la nuit. |
100 |
Arriving Angels, par Helen Money, du violoncelle amplifié, sombre, beau et doom à la fois, l'orée de la forêt entre légèreté et désespoir. |
101 |
Dolmen Music, par Meredith Monk, chant soprano, choeurs masculins et orchestre de chambre pour une ode destructurée aux frontières de l'apaisement, de la folie et du paganisme |
102 |
Rays of Darkness, par Mono, du post-rock quintessenciel qui migre à fleur de peau du climax émo vers une noirceur screamo et un final noisy, la métaphore des graines de ténèbres où germent, éclosent, vibrent et meurent des êtres en perdition. |
103 |
The finest day i ever lived, was when tomorrow never came, par Monolithian, à la croisée du sludge, du doom et du black metal, l'album de l'abysse éructante et stupide, mer de naphte et tête emplie des remugles de Shub-Niggurath. |
104 |
S/T par Monoliths, un drone doom sans parole massive et vénéneux pour rituels cosmiques à des majestés chtoniennes. |
105 |
The River EP, par MonumentuM, du coldwave scandé et transi, entre baptême païen et noyades répétitives. |
106 |
The Ties that Blind, par Mouth of the Architect, jamais post-hardcore n'aura sonné plus épique, plus vaste et plus immortel. |
107 |
Truth Becomes Death, par Nadja, chef d'œuvre du drone musical pour un parcours alchimique absolu, du plus léger au plus lourd. |
108 |
Sievert, par Nadja, du drone mélodique et texturé pour traverser l'hiver nucléaire. |
109 |
Radiance of Shadows, par Nadja, entre drone et shoegaze, la lumière du Jugement Dernier qui progresse jusqu'à la catharsis finale. |
110 |
Through Silver in Blood, par Neurosis, du post-hardcore crust, indus, celtique et tribal à la pointe de la rage et du désespoir, une incantation brûlante à la colère des puissances mythologiques et viscérales qui nous assaillent de l'intérieur comme de l'extérieur. |
111 |
A Sun that never sets, par Neurosis, fournaise post-hardcore, mal-être total et illumination bestiale. |
112 |
The Eye of Every Storm, par Neurosis, l'aboutissement du post-hardcore, le calme avant la tempête, un calme pachydermique, extatique, rugueux, sincère et terrifiant, un ours qui lèche ses blessures avant la mort, avant le dernier assaut. |
113 |
A Given to the Rising, par Neurosis, du post-hardcore sludge et massif, le plus forestier des albums de Neurosis, une chasse morbide vers le secret de l'existence. |
114 |
S/T, par Neurosis & Jarboe, post-hardcore avec l'inimitable chant féminin de Jarboe, tribal, sorcier, fantômatique, électronique, hanté, culpabilisé, onirique, poétique, violent, un détour par tous les états de la vie et de la mort. |
115 |
Wildflowers, par Nhor, un piano solitaire pour égrainer la tristesse qui ne se tarit jamais malgré le passage des saisons. |
116 |
Pyrrhula, par Nordvargr, entre dark ambient, drone et black art, au sein de cavernes vastes et profondes, au-delà du Temps, un environnement démesurément hostile. |
117 |
Eye-tree-Pi, par Obiat, du stoner metal à chant clair épique, mazouté et hallucinogène, guerrier et contemplatif à la fois, désertique et labyrinthiquement touffu. |
118 |
Selected Organ Works, par øjeRum, un orgue soliloque pour une ambiance de recueillement, de solitude et de pluie. |
119 |
Ladoga, par Olhava, du black metal atmosphérique à la croisée du post-rock pour une charge émotionnelle à l’occasion de la dernière chasse sauvage. |
120 |
Pilgrimage, par Om, du doom / folk à chant clair, ritualiste, mystique et cyclique, pour un séjour dans les dédales de la raison et de l'égrégore. |
121 |
Geisterstadt, par Omega Massif, un post-rock lourd, triste et urbain pour une soirée de fin du monde dans une ville fantôme. |
122 |
Avant le silence, par Orbes, une nappe d’orgues spectrale à n’en plus finir. |
123 |
Dreaming in earth, dissolving in light, par Oureboros, du dark-ambient/electro entre ombre et lumière, soleil vert et humidité. |
124 |
Affliction, Endoctrine, Vertigo, par Overmars, du post-hardcore nihiliste, entre Tom Waits sous LSD et une crieuse de désespoir, entre rêve et cauchemar, entre la fleur et la lame |
125 |
Born Again, par Overmars, du post-hardcore / sludgecore / dark-ambient, la chute hurlante, puis les souterrains, royaume des ténèbres, de la souffrance et des bourreaux. |
126 |
The silence in our throats will beckon the thaw, par Pelican, un album-monument de post-rock lesté de plomb et pourtant en perpétuelle ascension, un trip sous acide mystiq |
127 |
La imposibilidad de tu nombre, par Peregrino, la dernière ligne de piano quand tout s'arrête. |
128 |
All Towers Must Fall, par Phragments. Dark ambient pour monde en friche où sourd une menace industrielle. |
129 |
Nag Bdud Ceremony, par Phurpa, des chants bouddhistes tibétains, d'une voix inhumaine et monocorde, de profonds chants de basse qui résonnent à travers la moelle, une muraille sonique transcendante, psychotrope. |
130 |
Swarth, par Portal, du death metal occulte enfumé jusqu'à l'os, charriant le remugle, l'ombre méphitique, frénétique et baveuse de Shub-Niggurath en personne. |
131 |
Pyramids, par Pyramids, du black metal étouffé avec un chant clair éthéré, étrange et déstabilisant. |
132 |
Circular Time, par Ramleh, du post-rock / noise / americana / psyché-drone / power electronics chamanique et intense et circulaire et lourd et ensorcelé. |
133 |
Raum Kingdom, par Raum Kingdom, du post-hardcore progressif avec chant hurlé et chant clair, pour une révolte totale contre l'inéluctable. |
134 |
Exilé, par Regarde les Hommes Tomber, du metal noir / screamo qui dépeint la toile du Jugement Dernier. |
135 |
Steve Reich, Drumming, par So Percussion, une pièce de percussions sur une partition minimaliste, un parcours dans des villages, des maisons et des labyrinthes de bois circulaire, hypnotique, interminable |
136 |
Tactile Ground, par Robert Rich, de l’ambiant microtonal pour un monde du silence riche d’une vie aussi apaisante qu’angoissante. |
137 |
Primal Sphere, par Robedoor. Entre psyché-drone et power electronics, une messe noire à la recherche de l’antimatière. |
138 |
Myrra, Mordvynn, Marayaa, par Rorcal, post-hardcore tellurique et baleiner, vingt mille lieues sous les mers et sous la terre |
139 |
Créon, par Rorcal. Le métal noir de l’Apocalypse. |
140 |
Anro, par Sachiko, de la musique tribale ritualiste pour un trip chamanique qui commence mal et qui finit complètement de travers. |
141 |
Bells, par Hiroki Sasajima, de l'ambient pour feu de camp, confidences et rêves éveillés, à base de bourdons et de field recordings, au final intersidéral. |
142 |
Refuse Start Fires, par Scorn, dubstep sombre aux catalepsies jazzy, amas de tourbe noire de plus en plus englouti dans les marécages. |
143 |
The Earth wants us dead, par Sea of Bones, un post-hardcore / sludge écrasant pour illustrer la colère toute-puissante de la forêt. Avec une deuxième partie toute en dark ambient pour les funérailles de l’humanité sous l’humus. |
144 |
Imihs, par Shelving, post-rock aux influences kraut, une aventure au bout de la nuit, au bout des rêves, au bout des montagnes. |
145 |
Tristan Perish Surface Plane, par Vicky Show : du piano minimaliste et funambule, comme une araignée sur la ro |
146 |
Death, Pierce Me, par Silencer, du black metal dépressif avec un chant hurlé sorcier et dément, un voyage au bout de la nuit depuis le fond du gouffre. |
147 |
Stormcrowfleet, par Skepticism, doom metal chthonien pour Entités Mythologiques. |
148 |
Ordeal, par Skepticism, funeral doom metal orchestral pour angoisses abyssales et majestueuses. |
149 |
Bayou Perfume Advert, par Skullflower, un drone oriental et westernisant, tropical et mystique, en crescendo répétitif, pour fumeries d’opium et poupées vaudou. |
150 |
The Magician, par Skullflower, un mur de drone forestier et de noise ancestral sans aucune nuance |
151 |
Dopesmoker, par Sleep, un monument du stoner doom metal, caravane processionnaire des mangeurs de lotus au cœur d'un pèlerinage halluciné de lourdeur. |
152 |
An Eternity of Solitude, par Sorrow Plagues, du black metal dépressif et shoegaze, avec un piano cristallin et un chant black éthéré et lointain, un souffle atmosphérique et foresti |
153 |
Boued Tousek Hag Traou Mat All, par Stangala, du stoner doom métal celtique, un véritable morceau de bravoure aussi druidique que fuligineux ! |
154 |
Not listening, par STBL, un drone tout en échos fuyants pour des réalités qui se dérobent infiniment. |
155 |
Never were the way she was, par Colin Stetson & Sarah Neufeld. Un sax, un violon, un domaine forestier étrange, immersif, total. |
156 |
Basement Apes Vol.1, par Sunwatchers, la circularité psyché-jazz, la transe chamanique, le non-lieu cosmiqu |
157 |
Almost Invisible, par Subarachnoid Space, le pinacle du psyché-drone pour l'exploration infinie d'un temple sonique voué au dieu du mescal. |
158 |
More Constant than the Gods, par Subrosa, un doom metal aux accents stoner et à la production claire, emmené par un chant féminin hypnotique, pour les soirs de tristesse et de batailles incantatoires, lourdes, narcotiques et triomphantes. |
159 |
00Void, par SunnO))) (drone tellurique et terminal) |
160 |
Black One, par SunnO))), du drone / post-black metal à écouter le corps dans l'humus, le visage contre l'écorce, le cœur dans la peur, l'album des débuts primordiaux de Millevaux. |
161 |
When i die, will i get better ?, par Svalbard, un métal noir à chant féminin alternant le clair et le hurlé, poussé par des thématiques de souffrance des femmes, un cri de détresse incantatoire et mélodique parfait pour un climax tout en émotions. |
162 |
Great Annihilator, par Swans, du post-punk / dark folk qui brosse le portrait d'une apocalypse aussi intime que globale. |
163 |
Rust, par Swarm Intelligence, de l’électro-drone-noise mélodique à mi-chemin entre la décrépitude et l’extase. |
164 |
Auk / Blood par Tanya Tagaq, entre chant inuit chamanique revisité et violons à fleur de peau, entre l’émerveillement et la terreur. |
165 |
Self, par Terzij De Horde, post-black metal / screamo sur la rage de vivre et la perte totale de contrôle du moi. |
166 |
Weighing souls with sand, par The Angelic Process, du black metal / shoegaze à chant clair, violent, beau et triste à la fois. |
167 |
Everywhere at the end of time, par The Caretaker, une épopée sonore sur l’oubli, à base de vinyles de la Belle Epoque, de plus en plus scratchés et déformés, une œuvre belle de bout en bout, mais de plus en plus éprouvante au fur et à mesure que les souvenirs, la raison et le sentiment de sécurité s’effacent. Un parcours poignant à la fois apaisé et angoissé par des intermèdes de nostalgie heureuse. |
168 |
Al-Azif, par The Great Old Ones, du post-black metal lovecraftien intense et mélodique, parfaite mise en horreur des Entités Mythologiqu |
169 |
Dommedagsnatt, par Thorr’s Hammer, l’apocalypse doom metal avec le chant féminin le plus guttural de tous les temps. |
170 |
Lost Shadows, In Defence Of The Soul (Yanomami Shamanism, Songs, Ritual), recorded by David Toop in 1978, une collection impressionnante de rituels chamaniques pour exorcismes de horlas mouvementés ! |
171 |
Tungunska, par The Wonders of Atomic Mutation, une pièce entre ambient drone, americana et dungeon synth qui vous transportera dans un hiver nucléaire de toute beauté. |
172 |
Rising Of Yog-Sothoth, Tribute To Thergothon, une cohorte funeral doom en procession lente, baveuse et caverneuses vers les cryptes de la mort décérébrée et chthonienne. |
173 |
II, par Toundra, post-rock épique et forestier. |
174 |
Grote Mandrenke, par Troum, de l'ambient orchestral et drone, spectral, caverneux, infini et introspectif. |
175 |
Symballein, par Troum, l'ambient drone d'un monde spectral, ou voix, atmosphères, terre et mer se confondent dans un flou lointain. |
176 |
Snailking, par Ufomammut, du stoner doom metal, psychédélique, électro et bruitiste, une spirale de décantation dans les bras graisseux de l'infini Roi Ver. |
177 |
Svidd Neger OST, par Ulver, du sympho-electro-jazz pour une longue conversation avec la nuit. |
178 |
Silencing the Singing & Silence teaches you how to sing, par Ulver, dark ambient bruitiste de cabane au fond des bois, au fond de la nuit. |
179 |
The Hunt, par Ulvesang, un dark folk tout de guitares sèches tendus, un voyage initiatique d’une grande majesté où dort une sombre menace. |
180 |
The Black Flux, par Virus, entre black metal à chant clair sous zéro absolu, post-punk solidifié et jazz martial, une longue incantation nihiliste et raffinée qui traverse la moelle. |
181 |
A Grave is a Grim Horse, par Steve Von Till, de l'americana forestière et résignée, les confessions d'un bûcheron perdu à jamais. |
182 |
S/T par Winslow, de l’americana mélancolique, belle et inquiétante pour un voyage dans des bivouacs de lourds souvenirs. |
183 |
Eating or Vomiting Its Tail, par Johan G. Winther, entre power electronics, drone et americana, de plus en plus loin en perdition volontaire parmi les arbres, en communion avec les esprits et les monstres, les cycles se répèten |
184 |
Hypnos / Flame, par Chelsea Wolfe. Une mélopée lynchienne aussi suave que fantomatique, aussi belle que flippante, entre pop, folk et gothique qui se seraient mélangés jusqu’à l’ivresse. |
185 |
Abyss, par Chelsea Wolfe, du dark folk gothique embaumé d’electro, avec un chant féminin sorcier qui nous emmène loin dans les ténèbres, la souffrance et la beauté. |
186 |
Void, par Wolvennest. Tout le maelström hypnotique de la totalité forestière est concentré dans cet album rituel entre psyché-drone mélodique et blackgaze ethéré. |
187 |
Vortex, par Wolvennest, un album de psyché-doom absolument fumeux et ritualiste, à la gloire de Shub-Niggurath et des gestes épiques de fin du monde. |
188 |
Black Cascade, par Wolves in the Throne Room, black metal américain spatial, ambient, symphonique, pour une plongée épique et nostalgique dans les forêts du nord |
189 |
Celestite, par Wolves in the Throne Room, space ambient des explorations lointaines et terrifiantes à l'intérieur de soi-même et de la forêt. |
190 |
Come the Thaw, par Worm Ouroboros, musique gothique avec guitares tantôt classiques tantôt doom, autour du chant fragile d'une biche qui n'en finit pas d'attendre le dégel. |
191 |
Subliminal Genocide, par Xasthur, black metal dépressif et shoegaze, une peinture des limbes entre ciel et enfer qui se complaît dans la souffrance, y trouve son lit et sa catharsis. |
192 |
Ausserwelt, par Year of No Light, départ pour l'île des morts à bord d'un post-hardcore sans parole. |
193 |
What has become of the one i love ?, par Yseulde, du post-americana lunaire et lo-fi pour un feu de camp introspectif à l'infini. |
194 |
Carboniferous, par Zu, du math-rock jazzy et noisy, primitif, sauvage, insectoïde, frontal, instrumental. |
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crédit image : TheoJunior, cc-by-nc-sa