d60 | Result |
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1. LES NOMADES âČ La tribu recueillit une Ă©trangĂšre qui mourrait de faim, de froid, dâoubli et de dĂ©sespoir. Ils la remirent sur pied. Elle se mit alors Ă commercer de lâalcool frelatĂ© et plusieurs membres de la tribu furent pris de folie. Certaines disent quâil fut beaucoup pardonnĂ© Ă lâĂ©trangĂšre, dâautres quâelle fit amende honorable. Dâautres pensent plutĂŽt que tout ça a trĂšs mal tournĂ© et que les consĂ©quences se font encore sentir. |
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2. LES SĂDENTAIRES âČ Nous avons notre enclave dans la forĂȘt et nous comptons y rester pour toujours. Face Ă une communautĂ©, nous dĂ©fendons notre enclave. Face Ă un individu, nous nous mĂ©fions : peu sont dignes de nous rejoindre. Des sĂ©dentaires veulent bannir les mauvais Ă©lĂ©ments et dâautres prĂŽnent lâexode de toute la communautĂ©. |
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3. LES SYLVOGRAPHES âČ Nous arpentons la forĂȘt pour lâexplorer et la cartographier. Face Ă une communautĂ©, nous recueillons les savoirs. Face Ă un individu, nous nous assurons de protĂ©ger nos savoirs. Des sylvographes prĂŽnent la divulgation des informations tandis que dâautres pensent que celle-ci doit ĂȘtre cachĂ©e ou monnayĂ©e. |
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4. LES SALTIMBANQUES âČ â Nous sommes nomades et vivons du spectacle. Face Ă une communautĂ©, nous mettons en place un spectacle. Face Ă un individu, nous tĂąchons de le dĂ©rider, peut-ĂȘtre pour quâil nous rejoigne. Des saltimbanques prĂŽnent lâart total, dâautres lâarnaque et le vol. |
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5. LES HUMANITAIRES âČ â Nous sommes nomades et vouons nos vie Ă la protection et au soin des plus faibles. Face Ă une communautĂ©, nous mettons en place un dispensaire. Face Ă un individu, nous le soignons ou nous plaidons notre cause. Des humanitaires prĂŽnent la dĂ©votion absolue, dâautres recherchent lâargent, le pouvoir ou la reconnaissance. |
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6. LES ĂGARĂ.E.S âČ Nous avons totalement perdu notre route dans la forĂȘt. Face Ă une communautĂ©, nous demandons des informations. Face Ă un individu, nous avons peur. Des Ă©garĂ©.e.s prĂŽnent lâerrance infinie tandis que dâautres pensent que la maison est toute proche. |
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7. LES GRATTE-TERRE âČ Nous nous battons contre la forĂȘt pour mĂ©nager un espace pour la culture et lâĂ©levage. Face Ă une communautĂ©, nous vendons nos marchandises. Face Ă un individu, nous lui proposons du travail. Des gratte-terre pensent quâil faut abandonner le terrain face Ă la forĂȘt, dâautres quâil ne faut jamais renoncer. |
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8. LES AUBERGISTES âČ Nous assurons le gĂźte et le couvert aux voyageurs moyennant finance. Face Ă une communautĂ©, nous Ă©tablissons des transactions pour notre sĂ©curitĂ© et nos ressources. Face Ă un individu, nous lui proposons bon accueil si elle respecte les lois de notre auberge. Des aubergistes prĂŽnent lâhonnĂȘtetĂ© et dâautres abusent des voyageurs. |
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9. LES BĂCHES âČ Nous exploitons la forĂȘt : bĂ»cheronnage, sciage, charbonnage, cueillette : la forĂȘt doit nous rendre au moins autant quâelle nous a pris. Face Ă une communautĂ©, nous vendons nos marchandises. Face Ă un individu, nous lui faisons passer un rude test de confiance. Des bĂ»ches pensent quâil faut sâallier avec les forces de la forĂȘt et dâautres la considĂšrent comme une ennemie. |
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10. LES COLONIĂTRES âČ * â * On nous a promis une parcelle de terrain au milieu de cette forĂȘt et nous nâavons pas fait tout ce chemin pour y renoncer. Face Ă une communautĂ©, nous passons des traitĂ©s. Face Ă un individu, nous hĂ©sitons entre curiositĂ© et mĂ©fiance. Des coloniĂątres pensent quâil faut fuir tant quâil en est encore temps et dâautres veulent sâaccaparer tout ce qui est sur le chemin. |
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11. LES AUTOCHTONES âČ Nous vivons coupĂ©es du monde et sans technologie. Nous avons une culture tribale marquĂ©e par des traditions ancestrales. Face Ă une communautĂ©, nous nous ouvrons, sans mĂ©fiance au dĂ©part. Face Ă un individu, nous questionnons ses Ă©trangetĂ©s. Des aborigĂšnes pensent quâil faut recourir Ă la technologie, dâautres jugent dangereuse toute coutume extĂ©rieure. |
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12. LES ARBORICOLES âČ â Notre communautĂ© vit en harmonie avec la forĂȘt et nous nây prĂ©levons que le minimum vital. Face Ă une communautĂ©, nous nous mĂ©fions. Face Ă un individu, nous prĂŽnons lâunion avec la nature. Des arboricoles pensent quâil faut sâunir plus profondĂ©ment Ă la nature, dâautres interrogent les dĂ©rives de la communautĂ©. |
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13. LES AUTRES âČ Nous avons Ă©tĂ© accusĂ©es de folie et abandonnĂ©es dans la forĂȘt, condamnĂ©es Ă y errer. Face Ă une communautĂ©, nous moquons sa rigiditĂ© dâesprit. Face Ă un individu, nous cherchons Ă comprendre son psychisme. Les autres se divisent entre celles qui pensent quâelles ont Ă©tĂ© accusĂ©es Ă tort de folie et celles qui acceptent leur condition et rĂ©gissent la communautĂ© Ă leur maniĂšre. |
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14. LES EXTĂRIEUR.E.S âČ Nous venons de lâextĂ©rieur de Millevaux et disposons dâune technologie avancĂ©e. Face Ă une communautĂ©, nous lâinterrogeons en cachant notre origine et nos capacitĂ©s. Face Ă un individus, nous faisons des expĂ©riences sur lui. Des extĂ©rieur.e.s sont fascinĂ©es par Millevaux alors que dâautres ne rĂȘvent que de rentrer en un seul morceau. |
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15. LES SORCELLISTES â Nous nous rĂ©unissons en convent pour pratiquer la sorcellerie. Face Ă une communautĂ©, nous cachons notre activitĂ©. Face Ă un individu, nous estimons ses forces et interagissons avec lui sous le prisme de la sorcellerie avant tout. Des sorcellistes prĂŽnent une utilisation neutre de leurs pouvoirs tandis que dâautres vĂ©nĂšrent le Bouc Noir. |
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16. LES EXORCISTES â Nous combattons tous les cas de possession par des horlas. Face Ă une communautĂ©, nous faisons profil bas car on nous considĂšre comme des hĂ©rĂ©tiques. Face Ă un individu, nous pratiquons lâexorcisme de grĂ© ou de force. Des exorcistes proposent une lutte douce contre la possession tandis que dâautres pensent quâil faut Ă©liminer les possĂ©dĂ©s les plus dangereux. |
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17. LES ĂVANGĂLISTES â Nous visons selon un code religieux strict qui fait de nous le peuple Ă©lu. Face Ă une communautĂ©, nous nous mĂ©fions et dĂ©fendons nos intĂ©rĂȘts en premier lieu. Face Ă un individu, nous cherchons Ă le convertir. Des Ă©vangĂ©listes prĂŽnent lâorthodoxie, tandis que dâautres remettent le dogme en question. |
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18. LES ERMITES â Nous sommes une minuscule communautĂ© qui pratique lâisolement volontaire et la priĂšre. Face Ă une communautĂ©, nous tentons dâĂ©courter lâentrevue au plus possible. Face Ă un individu, nous lâaccueillons mais nous rĂ©pugnons Ă parler dâautre chose que de religion. Des ermites prĂŽnent la fermeture totale de la communautĂ© et dâautres veulent fuir ce carcan. |
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19. LES ALCHIMISTES â Nous formons un convent qui Ă©tudie les mystĂšres de la forĂȘt pour Ă©laborer la pierre philosophale. Face Ă une communautĂ©, nous taisons nos secrets. Face Ă un individu, nous marchandons des savoirs et des artefacts. Des alchimistes prĂŽnent le recours Ă la magie noire, et dâautres perdent espoir dâaccomplir le grand-Ćuvre. |
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20. LES EXPIATISTES â * â * Nous pensons que la forĂȘt est une punition pour nos pĂ©chĂ©s, seule la mort peut nous permettre dâexpier. Face Ă une communautĂ©, nous lâattaquons si nous sommes en force. Face Ă un individu, nous le convertissons ou le tuons. Des expiatistes pensent quâil faut dâabord opĂ©rer un suicide collectif, dâautre quâil faut dâabord tuer les mĂ©crĂ©ants. |
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21. LES LAZARES â Seule la rĂ©surrection sous forme de zombie garantie la puretĂ© de lâĂąme. Face Ă une communautĂ©, nous tenons un discours ambigu sur lâĂąme immortelle. Face Ă un individu, nous le tuons puis le ressuscitons. Des lazares tentent de crĂ©er des morts-vivants conscients, et dâautres professent la zombification des lazares mĂȘmes. |
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22. LES HĂRĂTIQUES â Nous seules avons accĂšs Ă la vraie foi. Face Ă une communautĂ©, nous bravons fiĂšrement les persĂ©cutions. Face Ă un individu, nous tentons de le convertir. Des hĂ©rĂ©tiques pensent avoir accĂšs Ă de nouvelles rĂ©vĂ©lations divines, tandis que dâautres songent Ă renier leur foi. |
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23. LES PĂLERINES â Nous sommes en pĂšlerinage religieux Ă travers la forĂȘt. Face Ă une communautĂ©, nous demandons le gĂźte et le couvert. Face Ă un individu, nous offrons notre aide. Des pĂšlerines pensent que la destination est proche et dâautres pensent que cette errance nâa plus aucun sens. |
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24. LES HOSPITALITES â â Par conviction religieuse, nous soignons les malades et hĂ©bergeons les nĂ©cessiteux. Face Ă une communautĂ©, nous offrons nos bras pour acheter des ressources. Face Ă un individu, nous demandons la charitĂ©. Des hospitalitĂ©s pensent quâil ne faut sâoccuper que des croyants et dâautres veulent sâoccuper de tout le monde. |
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25. LES MILLĂNARISTES â * â * La fin du monde est pour ce soir, et nous nous hĂątons vers un lieu sacrĂ© oĂč nous serons Ă©pargnĂ©es en tant que peuple Ă©lu. Face Ă une communautĂ©, nous annonçons lâapocalypse. Face Ă un individu, nous tentons de le convertir. Des millĂ©naristes croient dur comme fer Ă lâapocalypse et dâautres commencent Ă douter. |
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26. LES BAPTISTES â Nous avons la vraie foi mais nâen sommes pas avare : nous baptisons Ă tour de bras. Face Ă une communautĂ©, nous dĂ©nonçons les faux dogmes. Face Ă un individu, nous proposons le baptĂȘme. Des baptistes pensent que tout le monde devrait connaĂźtre un nouveau baptĂȘme, plus intense. Dâautres pensent que la communautĂ© est infiltrĂ©e par des horlas. |
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27. LES GNOSTIQUES â Millevaux nâest quâune illusion pour mettre notre foi Ă lâĂ©preuve. La connaissance religieuse nous ouvrira les voies de la rĂ©vĂ©lation. Face Ă une communautĂ©, nous agissons comme si elle nâexistait pas. Face Ă un individu, nous rĂ©vĂ©lons la facticitĂ© du monde. Des gnostiques pensent que la rĂ©vĂ©lation passe par la souffrance, dâautres par lâextase. |
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28. LES ANIMISTES â Nous croyons aux esprits de la forĂȘt, des plantes et des bĂȘtes, et pensons que les horlas pourraient ĂȘtre des dieux. Face Ă une communautĂ©, nous rejetons la technologie et la religion. Face Ă un individu, nous lui proposons un rite initiatique. Des animistes pensent quâil faut sâunir aux horlas, dâautres pensent quâil y a des mauvais esprits quâil faut exorciser. |
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29. LES GAVROCHES đ La seule chose qui nous lie vraiment et que nous sommes des enfants. Face Ă une communautĂ© dâadultes, nous nous cachons. Face Ă un adulte isolĂ©, nous le chassons ou le capturons. Des gavroches prĂŽnent le rejet total des adultes, dâautres sont en manque de figures parentales. |
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30. LES VIEILLARDRES đ Nous sommes hors dâĂąge et hors dâusage. Face Ă une communautĂ©, nous quĂ©mandons de lâaide. Face Ă un individu, nous tĂąchons de partager notre sagesse. Des vieillardres prĂŽnent lâextinction volontaire tandis que dâautres sont en quĂȘte de vitalitĂ©. |
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31. LES ESTROPES đ â ** Nous souffrons de handicaps et de mutilations. Face Ă une communautĂ©, nous demandons assistance. Face Ă un individu, nous rejetons les valides et accueillons les autres. Des estropes pensent que les plus valides doivent ĂȘtre Ă©liminĂ©es ou estropiĂ©es. Dâautres rĂȘvent dâen finir avec le handicap. |
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32. LES MALADRES đ â Nous sommes en proie Ă une terrible maladie incurable et contagieuse. Face Ă une communautĂ©, nous nous Ă©cartons pour la protĂ©ger. Face Ă un individu, nous lâĂ©loignons ou le contaminons. Des maladres pensent quâil faut accepter la maladie et la rĂ©pandre, dâautres espĂšrent encore trouver un remĂšde. |
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33. LES horlaS ⣠Nous ne sommes ni des hommes, ni des bĂȘtes. Face Ă une communautĂ©, nous nous faisons passer pour des hommes. Face Ă un individu, nous rĂ©vĂ©lons notre vraie nature, nous lui proposons des pactes ou nous comportons en prĂ©dateurs. Des horlas voudraient devenir humains et dâautres rejettent toute humanitĂ©. |
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34. LES CORAX ⣠Nous sommes une espĂšce Ă part, pouvant changer de forme : humain, humain Ă tĂȘte de corbeau ou tĂȘte de corbeau. Nous portons la mĂ©moire de nos ancĂȘtres. Face Ă une communautĂ©, nous nous faisons passer pour humains. Face Ă un individu, nous le neutralisons ou nous nous en dĂ©barrassons. Des Corax pensent quâil faut pratiquer la magie noire, dâautres quâil faut renier le cĂŽtĂ© corbeau. |
35 |
35. LES GNOMES ⣠Nous sommes une communautĂ© consanguine. Nous avons une immunitĂ© gĂ©nĂ©tique Ă lâoubli mais nous avons aussi des tares physiques et mentales. Face Ă une communautĂ© ou Ă un individu, nous cachons notre don et rĂ©coltons des savoirs. Des gnomes prĂŽnent le partage de la mĂ©moire avec les autres humains et dâautres prĂŽnent la fermeture. |
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36. LES MASQUES ⣠Semblables aux humains, mais nous sommes une autre espĂšce, clandestine depuis la nuit des temps. Nous avons des pouvoirs psychiques mais notre raretĂ© nous rend vulnĂ©rables. Face Ă une communautĂ©, nous lâinfiltrons. Face Ă un individu, nous testons son humanitĂ©. Des masques prĂŽnent lâĂ©radication des humains et dâautres lâouverture. |
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37. LES ĂTRES-BĂTES ⣠â Nous sommes en train de nous transformer en animaux. Face Ă une communautĂ©, nous attaquons si nous sommes en force et sinon nous nous dĂ©fendons. Face Ă un individu, nous attaquons ou fuyons suivant notre tempĂ©rament de bĂȘte. Des ĂȘtres-bĂȘtes rĂȘvent dâinverser le processus alors que dâautres voudraient lâaccĂ©lĂ©rer. |
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38. LES SAUVAGES ⣠Nous sommes des animaux qui avons accĂ©dĂ© Ă une forme humanoĂŻde et Ă un degrĂ© de conscience Ă©quivalent. Face Ă une communautĂ©, nous Ă©valuons dâabord son degrĂ© de tolĂ©rance. Face Ă un individu, nous nous renseignons sur ce que câest dâĂȘtre humain. Des sauvages veulent sâallier aux humains et dâautres les rejettent. |
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39. LES MALETRONCHES ⣠Nous souffrons de mutations physiques et mentales : sommes-nous encore des ĂȘtres humains ? Face Ă une communautĂ©, nous hĂ©sitons entre attiser la pitiĂ© et intimider. Face Ă un individu, nous cherchons Ă connaĂźtre ses tares. Des maletronches se revendiquent dâune nouvelle humanitĂ©, supĂ©rieure, et dâautres sombrent dans le dĂ©goĂ»t de soi. |
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40. LES ZOMBIES ⣠â La vie, câĂ©tait avant. Maintenant, nous titubons dans la forĂȘt. Face Ă une communautĂ©, nous attaquons. Face Ă un individu, nous attaquons. Les zombies se disputent les vivants : certains les dĂ©vorent et dâautres les contaminent. Certains zombies ont encore une Ă©tincelle de conscience et de mĂ©moire. |
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41. LES ANARCHISTES đł â Nous condamnons toute forme dâautoritĂ©. Ni dieu ni maĂźtre. Face Ă une communautĂ©, nous sapons ses fondations. Face Ă un individu, nous le libĂ©rons de ses chaĂźnes. Des anarchistes pensent que tout maĂźtre doit ĂȘtre Ă©liminĂ©, dâautres pensent dâabord le mouvement comme un Ă©lan dâamour. |
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42. LES ANIMALISTES đł â Nous pensons que les animaux sont les Ă©gaux de lâhomme, voire leurs supĂ©rieurs. Face Ă une communautĂ©, nous dĂ©fendons notre cause. Face Ă un individu, nous le punissons pour toute offense au rĂšgne animal. Des animalistes veulent devenir animaux et dâautres prĂŽnent la violence. |
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43. LES SURVIVALISTES đł Tous nos efforts sont concentrĂ©s sur la survie du groupe et de ses individus. Face Ă une communautĂ©, nous exagĂ©rons notre puissance de frappe et minimisons nos ressources qui pourraient attirer la convoitise. Face Ă un individu, nous lui faisons passer un test de confiance trĂšs strict. Des survivalistes prĂŽnent le rejet des plus faibles et dâautres la solidaritĂ©. |
44 |
44. LES PACIFIQUES đł â Nous rĂ©prouvons la violence physique et la violence psychologique. Face Ă une communautĂ©, nous cherchons une cohabitation pacifique et offrons notre aide. Face Ă un individu, nous prĂŽnons les vertus de la non-violence. Des pacifiques prĂŽnent le recours Ă la violence en cas dâauto-dĂ©fense ou de vengeance et dâautres prĂ©fĂ©reraient plutĂŽt mourir. |
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45. LES BRUTALISTES đł â Nous Ă©rigeons la violence au rang de recours lĂ©gitime, voire de valeur. Nous nous soumettons aux communautĂ©s les plus fortes et asservissons les plus faibles. Face Ă un individu, nous le provoquons en combat. Des brutalistes prĂȘchent une violence allant jusquâĂ lâauto-destruction, dâautres envisagent de prendre un tournant pacifique. |
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46. LES AMAZONARDES đł Notre communautĂ© est composĂ©e uniquement de personnes qui se dĂ©finissent au travers de leur fĂ©minitĂ©. Face Ă une communautĂ©, nous ne traitons quâavec les femmes. Face Ă une femme, nous lâenjoignons Ă nous rejoindre. Face Ă un homme, nous hĂ©sitons entre le tuer et le capturer. Des amazonardes se construisent dans lâespoir des hommes et dâautres dans le matriarcat ou le rejet des hommes. |
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47. LES BONHOMMES đł â Notre communautĂ© est composĂ©e uniquement qui se considĂšrent comme des hommes. Face Ă une communautĂ©, nous ne traitons quâavec les hommes. Face Ă un homme, nous Ă©valuons d'abord sa virilitĂ©. Face Ă une femme, nous hĂ©sitons entre la capturer et la chasser. Des virils prĂŽnent une masculinitĂ© radicale et dâautres proposent une relecture de cette notion. |
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48. LES BIZARRES đł â Notre communautĂ© regroupe des personnes homosexuelles, bisexuelles, personnes aux deux-esprits, kink, asexuelles, aromantiques, etc, et fiĂšres de lâĂȘtre. Face Ă une communautĂ©, nous Ă©valuons son degrĂ© de tolĂ©rance. Face Ă un individu, nous tentons de le libĂ©rer de ses carcans. Des bizarres prĂŽnent la fermeture et la sĂ©curitĂ©, dâautres lâouverture. |
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49. LES CANNIBALES đł â Nous pensons avoir besoin de dĂ©vorer de la chair humaine pour survivre. Face Ă une communautĂ©, nous attaquons si nous sommes en position de force, sinon nous cachons notre nature. Face Ă un individu, nous le dĂ©vorons. Des cannibales pensent quâil faut se dĂ©vorer entre eux si la chair extĂ©rieure manque, dâautres remettent le cannibalisme en question. |
50 |
50. LES BĂTES DE GUERRE đł â Nous allons conquĂ©rir toute la forĂȘt et ses peuples. Face Ă une communautĂ©, nous lâasservissons. Face Ă un individu, nous lâenrĂŽlons. Des bĂȘtes de guerre prĂŽnent la guerre Ă©ternelle tandis que dâautres pensent Ćuvrer Ă la paix en unifiant les peuples par la force. |
51 |
51. LES RACAILLES đł â Notre seule famille, notre seule patrie, notre seule religion, câest le chaos. Face Ă une communautĂ©, nous y mettons le chaos. Face Ă un individu, nous le moquons ou le dĂ©vergondons. Des racailles prĂȘchent une dĂ©fonce totale alors que dâautres rĂȘvent de se ranger. |
52 |
52. LES UTOPISTES đł â Ce monde en ruine est redevenu une terre des possibles. Nous Ćuvrons Ă inventer une meilleure façon de vivre ensemble. Face Ă une communautĂ©, nous professons notre art de vivre. Face Ă un individu, nous lui proposons de nous rejoindre. Des utopistes pensent que la dĂ©marche est un Ă©chec et dâautres prĂŽnent une expĂ©rimentation perpĂ©tuelle. |
53 |
53. LES ĂCORCHĂTRES â â Nous avons pris le maquis et vivons de brigandage. Face Ă une communautĂ©, nous sommes Ă visage dĂ©couvert et cachons notre activitĂ©. Face Ă un individu, nous sommes Ă visage couvert (on ne peut reconnaĂźtre) et attaquons. Des Ă©corchĂątres prĂŽnent la non-violence tandis que dâautres ont recours Ă toutes sortes de violence. |
54 |
54. LES PILLARCHES â â Comme des criquets, nous nous dĂ©plaçons et prenons tout sur notre passage. Face Ă une communautĂ©, nous attaquons. Face Ă un individu, nous le torturons pour en savoir plus sur sa communautĂ©. Des pillarches prĂŽnent la terre brĂ»lĂ©e tandis que dâautres veulent infĂ©oder les communautĂ©s plutĂŽt que les piller. |
55 |
55. LES ESCLAVAGISTES â â Nous considĂ©rons deux catĂ©gories de personnes : marchandises ou acheteurs. Face Ă une communautĂ©, nous mettons en place un marchĂ© aux esclaves. Face Ă un individu, nous le rĂ©duisons en esclavage sâil nâa pas les protections nĂ©cessaires pour ĂȘtre un acheteur. Des esclavagistes prĂŽnent la loi du plus fort, dâautres aspirent Ă un traitement humain des esclaves. |
56 |
56. LES ESCLAVES â â Nous sommes sous lâautoritĂ© dâun plus fort qui nous envoie en pleine forĂȘt accomplir une tĂąche pĂ©nible. Face Ă une communautĂ©, nous attirons la pitiĂ©. Face Ă un individu, nous nĂ©gocions des moyens de libĂ©ration. Des esclaves prĂŽnent la soumission et dâautres la rĂ©volte. |
57 |
57. LA MILICE â Nous parcourons la forĂȘt pour faire rĂ©gner lâordre et la justice. Face Ă une communautĂ©, nous Ă©valuons son degrĂ© de nuisance. Face Ă un individu, nous effectuons un interrogatoire en rĂšgle. Des membres de la milice pensent ĂȘtre les maĂźtres du peuple, et dâautres pensent ĂȘtre au service du peuple. |
58 |
58. LES ASSIGNES â â Jadis nous fĂ»mes bagnards, aujourdâhui nous sommes libres. Face Ă une communautĂ©, nous dĂ©fendons nos intĂ©rĂȘts. Face Ă un individu, si câest un bagnard nous le capturons et le revendons, sinon nous le dĂ©troussons. Des assignes sont des bagnards libĂ©rĂ©s et dâautres des bagnards Ă©vadĂ©s. |
59 |
59. LES FORĂĂTRES â * â * Pour expier nos crimes de corps et nos crimes de pensĂ©es, nous voilĂ en pleine forĂȘt Ă exĂ©cuter des travaux forcĂ©s. Face Ă une communautĂ©, nous la bouclons. Face Ă un individu, nous nĂ©gocions tout ce que nous pouvons. Des forçùtres prĂŽnent lâĂ©vasion, dâautres les chĂątient car câest folie de vouloir sâĂ©vader. |
60 |
60. LA MAFIA â * â * Nous vivons de vol, de racket et de trafic, mais contrairement aux parodies de pouvoir en place, notre activitĂ© nâest pas lĂ©gale. Face Ă une communautĂ©, nous nĂ©gocions ou nous nous battons. Face Ă un individu, nous exploitons les faibles et recrutons les forts. Des membres de la mafia veulent devenir de vrais seigneurs, dâautres rĂȘvent de dĂ©crocher. |
đ Les Sentes_CommunautĂ©s (un tirage, il est possible que vous deviez changer pour vous adapter) (d60)
âČ : communautĂ© nomades ou sĂ©dentaires
â : communautĂ© religieuse ou mystique
đ : communautĂ© dâinvalides
⣠: communauté pseudo-humaines
đł: communautĂ© politique ou idĂ©ologique
â : communautĂ© autour du crime, de la loi et de lâordre