1 |

Null & Void, par 0, du black metal dépressif cristallin et mélodique pour la plainte éternelle d'un corbeau dans la tempête.
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2 |

Peacock Black, par 3rd Ear Expérience, du stoner rock instrumental et psychédélique, transe groovy au cœur de la folie.
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3 |

Diminution, par Leila Abdul-Rauf, un jazz de chambre lunaire, profond et unique pour des forêts hantées par des fantômes vides.
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4 |

Supreme Immortal Art (instrumental), par Abigor, du black metal purement instrumental, pour une ambiance démoniaque, raffinée et épique !
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5 |

Hexerei im zwielicht der finsternis, par Aghast, une messe noire dark ambient aux accents de sorcellerie menée par la voix spectrale d'une incantatrice droite venue des forêts limbiques.
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6 |

Liminoid Lifeforms, par Aidan Baker, ambient, post-rock et orchestre de chambre pour une nuit sans lune, sans fin et sans but sous la caresse des branches.
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7 |

Souvenirs d'un Autre Monde, par Alcest, l'élan vital du black metal dans une post-pop éthérée, ode vibrante à la nature et à l'enfance.
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8 |

Mei-Jyu, par Alio Die et Jack or Jive, ambient ritualiste pour clairières, sources et fantômes.
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9 |

White Hoarhound, par Alunah, un stoner doom metal à chant féminin scandé, celtique et druidique, une énergie entièrement dédiée à la forêt.
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10 |

Mass V, par Amenra, post-hardcore incantatoire scandé en l'honneur du Dieu-Corbeau.
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11 |

The Dynamic Gallery of Thoughts, par ...and Oceans, du black metal orné de claviers de toutes parts, maléfique, mélodique et racé.
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Planetary Confinement, par Antimatter. Jamais album acoustique au chant clair n'aura sonné si grave et si beau à la fois. Notre âme solitaire dans un monde laissé à l'abandon.
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13 |

Dreams of the Sylvan Elves, par Arathgoth, un mélange entre dungeon synth et fantasy folk instrumental qui vous plongera au cœur de la forêt de la Lorien.
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14 |

La Masquerade Infernale, par Arcturus, du métal avant-gardiste aux croisement entre black metal à chant clair, dark folk et rock progressif, porté par un chant clair en proie au délire grandiloquent, convent de sorciers, millénaire détraqué, nef des fous.
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15 |

Alunar, par Aureole, du black metal spatial instrumental pour châteaux abandonnés dans le vide.
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16 |

The Horizontal Gates, par Black Mara, du drone ésotérique dédié au parcours des alchimistes. Hypnotique et labyrinthique.
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17 |

Arrow and Orb, par Bad Braids, un chant féminin folk, intime et wiccan.
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18 |

Ardor, par Big Brave, un post-hardcore aux drones aussi profonds que mélodiques, avec un chant féminin rituel et poignant, pour se traîner jusqu’au bout de la nuit.
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19 |

Midnight Flower, par Katharine Blake, du chant féminin heavenly et médiéval, pour une clairière féérique, un calme avant la tempête.
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20 |

Summon, par Bloody Panda, messe noire, lyrique et drone, au pinacle de la nuit.
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21 |

Altar, par Boris & SunnO))), le meilleur du drone, de la noise et de l'americana pour une transe rituelle et mélodique, entre climax de pyramide maudite et prières apaisées
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22 |

Cathédrale de Strasbourg, par Charlemagne Palestine. Le bourdon de l’orgue est sculpté pour devenir une cathédrale de son, édifice d’un rêve éveillé, étrange et magnétique.
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23 |

Corpo Mente, par Corpo Mente, entre opéra baroque et musique zeuhl, la bande-son d'un conte de Grimm macabre en perruque poudrée.
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24 |

III, par Crystal Castles, un post-punk dancoïde, féminin, mélange de fausse innocence et de fausse impudeur, lumineux et crépusculaire.
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25 |

Salvation, par Cult of Luna, un chef-d'oeuvre du post-hardcore, hurlant, introspectif, mélodique, répétitif, infini, révolté, apaisé, marin, souterrain, un rituel de souffrance et d'extase devant la beauté du monde qui meurt.
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26 |

Aleph At Hallucinatory Mountain, par Current 93, du rock / americana / dark folk au chant hypnotique et rêveur pour un enfoncement ésotérique et circulaire dans un monde occulte et alchimique très personnel.
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27 |

Thunder Perfect Mind, par Current 93 : Des chants de Maldoror aux visages des chats, Current 93 invente la musique folk d'un monde désolé.
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28 |

Métal, par Dark Sanctuary, du métal orchestral et gothique avec un chant féminin d’opéra pour une épopée forestière poignante.
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29 |

Stellar, par Der Weg einer Freiheit (black metal spatial et guerrier cristallin)
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Une belle journée, par Nicolas Dick, de l'ambient riches en nappes, en bourdons et en élégies, un long assouplissement d'un seul et même monde dans son dernier soupir.
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31 |

A Night in the Woods, par Dino Van Bedt, post-americana sans paroles, avec drone et field recordings, une traversée séminale et ténébreuse de la forêt de Millevaux. Composé spécialement pour Millevaux !
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32 |

Marijuana, par Dope Smoker, du stoner rock sous substances et influences sabbathiques, lourd, enfumé, dédaigneux et baveux.
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33 |

Wezen, par Alicia Ducout & autres, du folktronica médiéval entre harpes, pianos et chant elfique.
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L’Âtre et l’enfant, par Edinbourg of the seven seas, une guitare folk sans voix pour des forêts mystiques à habiter vous-même.
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35 |

In The Nightside Eclipse, par Emperor, du black metal symphonique de la nuit de 7ème lune, dans un chateau perdu dans les montagnes. Gorgé d'occultisme, de lycanthropie et de médiévisme.
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Rutsu No Hoyo, par Empusae (dark ambient ritualiste)
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Sphere from the woods, par Empusae, de l'ambient ritualiste pour un parcours animiste dans la forêt des rêves perdus.
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Weiland, par Empyrium, du dark folk en noir et blanc, une sorte de moyen-âge fantasmé par les romantiques allemands, à la recherche d'une lumière dans la forêt.
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Tome X, par Erang (dungeon-synth, musique médiévale, dark folk pour un monde de châteaux et de chasses)
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Temple of Ancients, par Erdstall (dungeon-synth pour explorations de donjons aussi ténébreux que nostalgiques).
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The Maniacal Vale, par Esoteric, du doom metal avec chant caverneux et guitares cristallines, un cycle interminable de réincarnations morbides et sublimées.
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42 |

Maar, par The Evptoria Report, la face apaisée du post-rock, une traversée en douceur de couches et de couches de mélancolie et de rêves.
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43 |

Aokigahara, par Flowers for Bodysnatchers, dark ambient forestier à pianos fragiles.
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Frjee feather EP, par Forest Swords, un post-rock dub psyché et mazouté à souhait !
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Springtime Depression, par Forgotten Tomb, la perle noire du black métal dépressif et mélodique pour une excursion cauchemardesque en forêt vers cette maison abandonnée où l’on pourra tranquillement se livrer au suicide.
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46 |

The Divine Punishment, par Diamanda Galas, l’incantation sorcière à son pinacle.
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47 |

Violet Dreams, par John Gallow, du heavy doom metal aux relents très seventies, aussi sabbathique dans les riffs que dans la voix, pour tous ceux qui rêvent de messes noires, d'horreur gothique et de sword and sorcery sans le chant rauque qui va presque toujours avec.
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48 |

Yanqui U.X.O., par Godspeed You ! Black Emperor : la complainte post-rock ultime, musique de tous les rêves et de toutes les tragédies.
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Pentagon Black, par Goliath Bird Eater, du psyché-drone ritualiste assez facile d'écoute, une forêt de boucles en l'honneur de déités sourdes, aveugles et arachnoïdes.
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Doomsdayer's Holiday, par Grails, du post-rock oriental, psyché et dronisant, tantôt mélodique, tantôt sombre, tantras d'anciens temples profanés par les racines.
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Without Sinking, par Hildur Gudnadottir, goudron de violoncelles en dépression morbide.
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Fallow Fields, par Harrow, au croisement entre Ennio Morriconne, le post-rock et le folk black metal, une épopée mélodique et lointaine.
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53 |

~, par Iamthemorning, voix féminine, piano-cordes, le calme avant la tempête, et des nœuds de tempête au milieu du calme.
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54 |

Zugzwang for Fostex, par Ian William Craig, de l'ambient bruitiste minimaliste avec un son qui part en miette, entre piano éthéré, rêve éveillé et voie ferrée abandonnée.
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55 |

Den Hellige Skogs Hemmeligheter, par Im Dunkeln, un black metal païen de plus en plus atmosphérique et instrumental, tout ce qui reste des siècles après, les arbres et les mégalithes comme seuls témoins d'une époque de folie, où empires et hordes se détruisirent mutuellement.
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56 |

Celestial Genealogy, Birth of a Mountain, par Innerborée, à la croisée entre post-rock, black art et doom metal, le mariage du chant de la belle et de la bête dans une nuit montagneuse et lunaire.
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57 |

Oceanic, par Isis, post-hardcore de référence pour montagnes russes émotionnelles en apnée.
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58 |

Heart Ache & Dethroned, par Jesu, du post-indus halluciné et déchirant, pour un parcours au coeur d'une vie désespérée.
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59 |

Jex Thoth, par Jex Thoth, du stoner doom metal à chant féminin incantatoire, fumeux, charnel et entêtant, une messe de la fertilité.
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60 |

Metsänkulkija, par Kalmankantaja, du black metal dépressif, épique et animiste, pour une chevauchée suicidaire au fond des bois.
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61 |

Lost Chants / Last Chance, par Kandodo McBrain, un morceau de bravoure total en matière de rock psychédélique / acid western instrumental, la plus lysergique des soupes primitives.
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62 |

Time and Space, par Kaosmos, piano au fur et à mesure augmenté de réverb pour la traversée de la désolation.
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Chaos is my name, par Khlyst, du drone avec un chant féminin qui navigue entre l'extrême du rauque, du cri et du chuchotement, de la sorcellerie faite musique.
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Created in the image of suffering, par King of Woman, un stoner doom avec un chant féminin incantatoire et hypnotique pour une chevauchée épique et rituelle à travers les bois.
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Terraformer, par Knut, du post-hardcore post-apocalyptique de bunker, aussi lointain et noisy que superbement produit et évocateur. Une dystopie en noir et blanc. Un trip aseptisé qui vous emporte trop loin dans les coursives, avec des compagnons seulement à moitié réels.
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66 |

Hyperion, par Krallice, un black metal spatial et instrumental, lumineux, intense et habité.
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67 |

La Violette Epineuse, un mélange de dark synth et de post-punk avec un chant féminin en français hanté, pour des cauchemars intimes au coeur d’une forêt qui nous renvoie dos à dos avec nos obsessions.
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Lisieux, par Lisieux, du néo-folk, une guitare entêtante, un chant féminin vaporeux, la forêt qui se referme sur elle. Bienveillante... ou non ?
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69 |

Gramarye, par Lotus Thief, un album mélangeant musique métal cristalline et chant féminin heavenly incantatoire : une ancienne messe païenne.
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Wandervogel des Waldes, par Lord Lovidicus, du dungeon-synth aux accents de folk médiéval, patient, nostalgique et atmosphérique.
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71 |

Canticles of the Holy Scythe, par Lüüp, de la musique de chambre aux influences dark folk et black metal, un palais occulte et obsédan
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72 |

Deeper Woods, par Sarah Louise, du psych-folk d’une belle intensité, une expédition au cœur de la forêt en compagnies des dames qui l’habitent.
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73 |

Cast of Mind, par Kali Malone. Un drone extatique, un orgue endormi qui vous rêves à travers des tunnels de branchages interminables.
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74 |

Songs over ruins, par Desiderii Marginis, le plaisir d'un classique du dark ambient old school !
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75 |

Mare Decendrii, par Mamiffer, du piano / ambient / post-rock / noise à chant désincarné pour une mise en lumière de la désolation.
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76 |

Be all and end all, par Manes, du death-rock / trip-hop glacé et souterrain, au fin fond des cavernes intimes et peuplées de nos fantômes les plus glacés et promiscuitaires.
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77 |

S/T, par Martyria, du dark folk horrifique médiéval et oriental, une atmosphère de plomb pour une bataille ou un fléau imminent.
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78 |

Psychopathia Sexualis- Original Motion Picture Soundtrack, par Paul Mercer, de la musique de chambre pour perfides bals masqués.
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79 |

Sleeper, par Daniel Menche, un drone fait de bourdonnement et de résonnance, mélodique et sombre pour se faire happer par un voyage nocturne.
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80 |

Morphogenesis, par Mind Necrosis Factor, electro-ambient oriental, voyage exotique au cœur de l'emprise.
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81 |

Never Forever, par Monarch, du drone-sludgecore assagi, toujours aussi pesant dans les instrus mais marqué par un chant féminin tour à tour éthéré et désespéré, une incantation de sorcellerie qui éventre la nuit.
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82 |

The Song of a Long Forgotten Ghost, par Mortiis, un classique du dungeon synth, long morceau de bravoure solennel et médiéval.
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83 |

Arriving Angels, par Helen Money, du violoncelle amplifié, sombre, beau et doom à la fois, l'orée de la forêt entre légèreté et désespoir.
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84 |

Dolmen Music, par Meredith Monk, chant soprano, choeurs masculins et orchestre de chambre pour une ode destructurée aux frontières de l'apaisement, de la folie et du paganisme.
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85 |

Rays of Darkness, par Mono, du post-rock quintessenciel qui migre à fleur de peau du climax émo vers une noirceur screamo et un final noisy, la métaphore des graines de ténèbres où germent, éclosent, vibrent et meurent des êtres en perdition.
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86 |

The River EP, par MonumentuM, du coldwave scandé et transi, entre baptême païen et noyades répétitives.
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87 |

Anden som Gjorde Oppror, par Mortiis, un grand classique du dungeon synth, médiéval et nostalgique. Riche en ambiances sous un premier abord austère.
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88 |

The Ties that Blind, par Mouth of the Architect, jamais post-hardcore n'aura sonné plus épique, plus vaste et plus immortel.
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89 |

S/T, par Myrkur, du black métal avec un chant féminin cristallin et nordique, une élégie qui souffle le froid et la glace.
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90 |

Truth Becomes Death, par Nadja, chef d'œuvre du drone musical pour un parcours alchimique absolu, du plus léger au plus lourd.
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91 |

Radiance of Shadows, par Nadja, entre drone et shoegaze, la lumière du Jugement Dernier qui progresse jusqu'à la catharsis finale.
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92 |

Palingenesis, par Nebelung, du dark folk toute en mélancolie pour une ode à la nature aux accents de sanglots.
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93 |

S/T, par Neurosis & Jarboe, post-hardcore avec l'inimitable chant féminin de Jarboe, tribal, sorcier, fantômatique, électronique, hanté, culpabilisé, onirique, poétique, violent, un détour par tous les états de la vie et de la mort.
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94 |

Within The Darkness Between The Starlight, par Nhor, entre piano à fleur de peau et black metal atmosphérique, un temple gothique de nature, d'émotions et de ténèbres.
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95 |

Wildflowers, par Nhor, un piano solitaire pour égrainer la tristesse qui ne se tarit jamais malgré le passage des saisons.
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96 |

Origine(s) part 1, par Nors'Klh (ambient orchestral, lyrique et exotique pour la décadence des grandes civilisations)
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97 |

Primeval Forest Hymns, par Nubiferous, du dark folk instrumental rythmé par les cors, les percussions tribales et les sons de la forêt, inquiétant, englobant et authentique.
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98 |

Courses, par Ô Paon, de la post-pop désincarnée avec un chant féminin en français, juvénile, gracile, confinant à l'abstrait, histoires tristes, belles et sans fil de notre monde qui part à vau-l'eau.
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99 |

Phillharmonics, par Agnes Obel, un piano-voix pour chanter les derniers et les plus fragiles des grands espaces, et les histoires minuscules qui s'y tapissent.
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100 |

Eye-tree-Pi, par Obiat, du stoner metal à chant clair épique, mazouté et hallucinogène, guerrier et contemplatif à la fois, désertique et labyrinthiquement touffu.
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101 |

Selected Organ Works, par øjeRum, un orgue soliloque pour une ambiance de recueillement, de solitude et de pluie.
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102 |

Pilgrimage, par Om, du doom / folk à chant clair, ritualiste, mystique et cyclique, pour un séjour dans les dédales de la raison et de l'égrégore.
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103 |

Geisterstadt, par Omega Massif, un post-rock lourd, triste et urbain pour une soirée de fin du monde dans une ville fantôme.
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104 |

My arms, your hearse, par Opeth, du death-doom metal atmosphérique et gothique, qui fusionne lourdeur et mélancolie, agression et mélodie, la peau et l'écorce, les larmes et l'acide.
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105 |
Gran Poder, par Orthodox, du doom metal avec un rare chant clair, entre drone et liturgie, une cloison étouffante pour icônes salies.
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106 |

Dreaming in earth, dissolving in light, par Oureboros, du dark-ambient/electro entre ombre et lumière, soleil vert et humidité.
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107 |

Affliction, Endoctrine, Vertigo, par Overmars, du post-hardcore nihiliste, entre Tom Waits sous LSD et une crieuse de désespoir, entre rêve et cauchemar, entre la fleur et la lame.
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108 |

V.I.T.R.I.O.L par Pénitence Onirique, du black métal mélodique sur le thème de l’alchimie, atmosphérique et épique !
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109 |

La imposibilidad de tu nombre, par Peregrino, la dernière ligne de piano quand tout s'arrête.
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110 |

A Sigur Rós tribute, par Project Múkk, un instant de grâce entre folk, electro et post-rock.
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111 |

Metamorphosphoros, par Precaria, Deathspiral of inherited suffering et Dominus Ira, du black métal occulte et mélodique entièrement tourné vers les concepts alchimiques, pour une transmutation des plus belles et abjectes.
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112 |

Pyramids, par Pyramids, du black metal étouffé avec un chant clair éthéré, étrange et déstabilisant.
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113 |

Exilé, par Regarde les Hommes Tomber, du metal noir / screamo qui dépeint la toile du Jugement Dernier.
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114 |

Tactile Ground, par Robert Rich, de l’ambiant microtonal pour un monde du silence riche d’une vie aussi apaisante qu’angoissante.
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115 |

Anro, par Sachiko, de la musique tribale ritualiste pour un trip chamanique qui commence mal et qui finit complètement de travers.
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116 |

The Path, par Saenïnvey, contrebasse et electro-ambient de chambre pour enquêtes glauques et lentes à la Maigret.
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117 |

Ocean Fire, par Ryuchi Sakamoto & Willits, de l'ambient néo-classique qui se laisse dériver sur la mer à l'infini.
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118 |

Œuvres complètes, par Erik Satie : le coton fait piano, l'humour et la fantaisie faite beauté, la tristesse faite murmure.
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119 |
Refuse Start Fires, par Scorn, dubstep sombre aux catalepsies jazzy, amas de tourbe noire de plus en plus englouti dans les marécages.
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120 |

Imihs, par Shelving, post-rock aux influences kraut, une aventure au bout de la nuit, au bout des rêves, au bout des montagnes.
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121 |

The Witch Hammer, par Shinjuku Thief, un dark ambient orchestral et gothique pour châteaux hantés, forêts maudites et spectres livides.
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122 |

Tristan Perish, Surface Plane, par Vicky Show : du piano minimaliste et funambule, comme une araignée sur la rosée.
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123 |

Bells, par Hiroki Sasajima, de l'ambient pour feu de camp, confidences et rêves éveillés, à base de bourdons et de field recordings, au final intersidéral.
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124 |

Death, Pierce Me, par Silencer, du black metal dépressif avec un chant hurlé sorcier et dément, un voyage au bout de la nuit depuis le fond du gouffre.
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125 |

Bayou Perfume Advert, par Skullflower, un drone oriental et westernisant, tropical et mystique, en crescendo répétitif, pour fumeries d’opium et poupées vaudou.
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126 |

The storm bells chime, par Sol, entre dark ambient et gothique, le dialogue entre un ange et un bûcheron avec en fond la tristesse du piano et l'écorce des guitares.
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127 |

Deconstruction of the World, par Sophia, du dark ambient orchestral pour le jour de sortie de l’abri antiatomique.
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128 |

An Eternity of Solitude, par Sorrow Plagues, du black metal dépressif et shoegaze, avec un piano cristallin et un chant black éthéré et lointain, un souffle atmosphérique et forestier.
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129 |

SORROW - a reimagining of Gorecki's 3rd Symphony, par Colin Stetson, une réorchestration moderne du chef d'oeuvre de mélancolie de Gorecki, qui trouve ici une expression sincère mais plus ample et expérimentale.
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130 |

Never were the way she was, par Colin Stetson & Sarah Neufeld. Un sax, un violon, un domaine forestier étrange, immersif, total.
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131 |

Basement Apes Vol.1, par Sunwatchers, la circularité psyché-jazz, la transe chamanique, le non-lieu cosmique
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132 |

Almost Invisible, par Subarachnoid Space, le pinacle du psyché-drone pour l'exploration infinie d'un temple sonique voué au dieu du mescal.
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133 |

Eight Bells, par Subarachnoid Space, instrumental psyché / post-rock / metal dans les bras innombrables du grand Tout.
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134 |

More Constant than the Gods, par Subrosa, un doom metal aux accents stoner et à la production claire, emmené par un chant féminin hypnotique, pour les soirs de tristesse et de batailles incantatoires, lourdes, narcotiques et triomphantes.
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Great Annihilator, par Swans, du post-punk / dark folk qui brosse le portrait d'une apocalypse aussi intime que globale.
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136 |

Rust, par Swarm Intelligence, de l’électro-drone-noise mélodique à mi-chemin entre la décrépitude et l’extase.
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137 |

Auk / Blood par Tanya Tagaq, entre chant inuit chamanique revisité et violons à fleur de peau, entre l’émerveillement et la terreur.
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138 |

The Pomegranate Cycle, par Textile Audio, un opéra intimiste et contemporain, série de vies croisées tragiques et quotidiennes, fragiles comme des biches, dont la nature est témoin.
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Weighing souls with sand, par The Angelic Process, du black metal / shoegaze à chant clair, violent, beau et triste à la fois.
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140 |

Al-Azif, par The Great Old Ones, du post-black metal lovecraftien intense et mélodique, parfaite mise en horreur des Entités Mythologiques
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Through Darkness and Light, par The Hourglass, du metal symphonique et électronique avec un chant féminin soprano irréprochable, pour climax épiques et montées en puissance héroïques.
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142 |

II, par Toundra, post-rock épique et forestier.
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Svidd Neger OST, par Ulver, du sympho-electro-jazz pour une longue conversation avec la nuit.
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Silencing the Singing & Silence teaches you how to sing, par Ulver, dark ambient bruitiste de cabane au fond des bois, au fond de la nuit.
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The Hunt, par Ulvesang, un dark folk tout de guitares sèches tendus, un voyage initiatique d’une grande majesté où dort une sombre menace.
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146 |

Rossz Csillag Alatt Született, par Venetian Snares, du drum and bass symphonique, musique pour combats épiques et post-Renaissance
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147 |

The Black Flux, par Virus, entre black metal à chant clair sous zéro absolu, post-punk solidifié et jazz martial, une longue incantation nihiliste et raffinée qui traverse la moelle.
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148 |

Hypnos / Flame, par Chelsea Wolfe. Une mélopée lynchienne aussi suave que fantomatique, aussi belle que flippante, entre pop, folk et gothique qui se seraient mélangés jusqu’à l’ivresse.
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149 |

Dwelling In A Dead Raven For The Glory Of Crucified Wolves, par Wolfmangler, du drone dark folk riche en cuivres et en chant sinistre, à la fois murmuré et grogné, pour une chasse funèbre entre chiens et loups.
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Void, par Wolvennest.
Tout le maelström hypnotique de la totalité forestière est concentré dans cet album rituel entre psyché-drone mélodique et blackgaze ethéré.
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Black Cascade, par Wolves in the Throne Room, black metal américain spatial, ambient, symphonique, pour une plongée épique et nostalgique dans les forêts du nord.
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Celestite, par Wolves in the Throne Room, space ambient des explorations lointaines et terrifiantes à l'intérieur de soi-même et de la forêt.
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Come the Thaw, par Worm Ouroboros, musique gothique avec guitares tantôt classiques tantôt doom, autour du chant fragile d'une biche qui n'en finit pas d'attendre le dégel.
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Ausserwelt, par Year of No Light, départ pour l'île des morts à bord d'un post-hardcore sans parole.
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